Manderley a pour objectif de favoriser la croissance de collectivités plus vertes. Les espaces verts en milieu urbain offrent d’importants avantages pour la santé publique, notamment la promotion de modes de vie actifs, la réduction du stress et la création de collectivités, parmi tant d’autres.

Le gazon joue depuis longtemps un rôle important dans nos collectivités, même si, ces dernières années, on a fait grand cas du gaspillage lié à l’entretien d’une « splendide » pelouse. Ce point de vue ne tient pas compte des nombreux attributs positifs du gazon, y compris la production d’oxygène, le piégeage du carbone émis dans l’atmosphère, la réduction de l’effet d’îlot de chaleur, la prévention de l’érosion et le filtrage de l’eau de pluie.

Tout en étant persuadée de la valeur du gazon dans nos banlieues et nos villes, notre entreprise est également consciente de l’importance de la viabilité des végétaux que nous sélectionnons et des méthodes d’entretien dont nous faisons la promotion. Voici quelques points dont il faut tenir compte si vous voulez profiter de tous les avantages du gazon naturel, tout en réduisant au minimum les impacts négatifs.

SÉLECTION DES VÉGÉTAUX

Toutes les graminées ne se valent pas! Notre entreprise est fière d’être associée à L’Alliance pour la conservation d’eau pour les pelouses (TWCA), un organisme indépendant de premier plan dans le domaine de la recherche et de l’élaboration de variétés ne nécessitant que moitié moins d’eau, dans le cas du pâturin du Kentucky. Avec l’aide de la TWCA, Manderley a mis sur le marché la première gamme homologuée de gazon en plaques et de semences résistant à la sécheresse au Canada. Nos produits consommant moins d’eau réduisent de moitié les besoins d’irrigation et peuvent se passer d’arrosage plus longtemps, soit de quatre à six semaines, que le mélange à gazon traditionnel avant d’entrer en dormance (on considère alors souvent à tort que ces végétaux sont morts).

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MÉTHODES D’ENTRETIEN

La sélection d’un produit nécessitant moins d’entretien ne constitue que la moitié de l’équation. Vous devez changer vos habitudes en matière d’entretien afin de tirer parti des économies d’eau.

ÉVITEZ L’EXÈS D’IRRIGATION

En règle générale, on prétend que les pelouses traditionnelles nécessitent un pouce d’eau par semaine, y compris l’eau de pluie. Il ne s’agit pas là d’une science exacte compte tenu du fait que des facteurs comme la température, la génétique végétale ou même le calendrier d’entretien entrent en ligne de compte.

2. 100 % OU 80 %?

Surveillez votre gazon et arrosez le seulement lorsqu’il semble en avoir besoin. Dans les zones gazonnées, les pourcentages d’enherbement varieront avant la période de dormance. Posez vous la question suivante : faut il vraiment que votre pelouse soit 100 % verte? Pouvez vous voir une grande différence entre 80 % et 100 %? Même lorsqu’il n’est pas parfaitement vert, votre gazon produit encore de l’oxygène, ce qui rafraîchit votre propriété et favorise un mode de vie plus sain. La réponse à cette question pourrait bien vous permettre de gagner plus de temps et d’économiser plus d’eau.

ARROSEZ AU BON MOMENT

N’arrosez qu’au moment où l’irrigation sera la plus efficace. Durant les mois chauds de l’été, c’est en arrosant durant le jour que vous gaspillerez le plus d’eau car la majeure partie s’éliminera par évaporation. L’arrosage très tôt le matin est la façon la plus efficace d’entretenir votre gazon du fait des faibles pertes par évaporation et de la réduction de la quantité d’humidité, comparativement à l’arrosage le soir qui peut favoriser le développement de champignons.

SOLUTIONS DE RACHANGE POUR LA TONTE DE LA PELOUSE

La tonte sera toujours un facteur important de l’entretien d’une pelouse saine contenant du pâturin du Kentucky, mais les pratiques exemplaires suivantes peuvent vous aider à réduire la fréquence de tonte. Aimeriez vous réduire encore plus celle ci? Pourquoi ne pas envisager l’utilisation d’un gazon en plaques ou d’un mélange de semences contenant une plus grande quantité de fétuque fine, une graminée qu’on peut maintenir plus longue que le pâturin du Kentucky? Outre que vous constaterez que la fétuque fine pousse bien dans les endroits ombragés, vous consacrerez ainsi moins de temps à la tonte du gazon.

IMPARFAITEMENT PARFAIT

Bon nombre de gens n’envisagent même pas de laisser pousser ne serait ce que quelques pissenlits dans leur gazon. Pour atteindre la perfection esthétique, nous consacrons beaucoup de temps et d’efforts à l’arrachement des mauvaises herbes de nos pelouses, mais cela vaut il vraiment la peine d’agir de la sorte?

Si l’on considérait le gazon moins comme un élément du décor que comme un élément fonctionnel et, ce qui est plus important, comme un espace de vie, les mauvaises herbes ne constitueraient plus vraiment un problème. En fait, les mauvaises herbes comme les pissenlits et le trèfle blanc améliorent la texture du sol grâce à l’aération, l’apport d’éléments nutritifs et même la fixation d’azote. La reconsidération du rôle des mauvaises herbes pourrait contribuerait dans une large mesure à assainir nos pelouses.